72360 – LA CHAPELLE SAINT AUBIN

 



LA-CHAPELLE-SAINT-AUBIN

Km=348
 

 Mercredi 9 août 1944

 

Franchissement de la Sarthe

 

Accueil des éléments de la 2e DB le 9 août 1944
(Source : 2e DB Forum actif)

 


Le 9 août 1944, la 2e DB entame le périple qui, en quelques jours, l’aménera sur les flancs de l’armée allemande de Normandie : Vitré, Château-Gontier, Sablé-sur-Sarthe, Le Mans, Alençon.

 

 

 

 

JOURNAL DE GUERRE DU CAPITAINE GIRARD

 

Samedi 5 août 1944 – Vesly

Arrivée à quatre heures du matin de Hensey, le colonel de liaison américain. Réunion dans la caravane du Général. Nous devons nous attendre à faire mouvement dans la journée. C’est curieux. Hier, au XXe Corps, Walker a été formel :
Rien avant après-demain.
Les ordres de départ sont lancés. Bagages. Préparatifs. A 10 h, contre-ordre. Le colonel Hensey ne se montre pas en mesure de nous éclairer. Le Général, qui aime la précision, tranche :
Allez au Corps. Sauf contre-ordre, je fais mouvement àShdu soir.
Nous ne savons pas exactement où est le Corps et il y a silence radio. Les Américains sont en train de foncer du côté de la Bretagne. Nous voulons en faire autant. Une plaisante animation commence à régner. Les sourires s’épanouissent sur tous les visages. Mon pessimisme de ces deux derniers jours s’évanouit.
A la vérité, le peu que nous avons vu n’est pas inspirant. Le Général, à qui je confie mon désappointement, me répond que le Général de Gaulle n’y peut rien et qu’il est trop tôt pour que son action personnelle se fasse sentir. Il reste que, à part Koenig et Chevigné, l’armée n’est pas représentée comme il le faudrait dans les régions libérées.
Je veux bien croire que le Général de Gaulle sait ce qu’il fait et je lui fais confiance, mais je suis impatient.
Nous retombons dans le genre d’acrobaties du temps de la force L, puisque nous avons failli partir avant que tous les éléments aient débarqué, notamment l’état-major.

Dimanche 6 août 1944 • Chassilles

Nous ne sommes finalement partis de Vesly que ce matin. Nous roulons en convoi et je conduis zjeep. La route est agréable et facile. Je ne sens la fatigue qu’en arrivant dans ce ravissant pays au sud d’Avranches. Instants d’émotion dans différents villages où de braves gens acclament le Général. A plusieurs reprises des hommes et des femmes courent après la voiture pour lui serrer la main :
Ah mon général, comme ça faitplaisir de voir des Français. BravopourleTchad… On vous attendait… laissez-moi vous serrer la main…
Presque tous criaient :
De Gaulle… vive de Gaulle… et souvent les gosses eux-mêmes, ce qui faisait diablement plaisir.
Chaque fois que nous traversions un rassemblement de population, le Général se levait dans zjeep pour dire bonjour aux gens.

II est de bonne humeur parce que l’avance américaine continue. Il me parle de Patton et de Wood avec beaucoup de sympathie. Il découvre les Américains. Je lui fais remarquer qu’il voit maintenant ceux qui font la guerre, et ceux-là sont sympathiques. Il opine :
Ils sont un peu fous et c’est ce qu’il faut pour faire un bon militaire.
Repiton et Guillebon sont allés à la 4e D.B. américaine, celle de Wood, qui a si magnifiquement exploité vers le sud. Ils y ont été admirablement reçus. Ils ont été frappés par la personnalité de Wood qui nous avait fait une curieuse impression à notre arrivée en Angleterre. Le général américain leur explique pourquoi, après réflexion, il a « changé son plan » et a décidé de partir dans une autre direction que celle qui était prévue, et de «foncer tant que ça peut » :
Vous comprenez… cestpar là qu’ilfallaitaUer… voilàpourquoij’ai changé mes plans… je ne veux pas que l’Armée me pousse, je veux tirer l’Armée derrière moi…
Repiton campe le personnage d’une façon savoureuse et le Général tressaille d’aise. On sent que si Wood apparaissait, il l’accueillerait avec effusion. Il a senti le soldat.
La situation est curieuse. Nous ne savions pas hier où étaient le Corps ni les Boches. Tout est mouvant, ce qui complique singulièrement les transmissions. Nous fonçons dans le bleu comme les Boches l’ont fait en 1940. Chacun son tour. Wood dit que les F.F.I. l’ont beaucoup aidé, notamment lorsque sa division a tellement avancé que les lignes boches se sont refermées derrière elle.
Cela n’a heureusement pas duré longtemps. C’est à une situation de ce genre que le pauvre Maillaud a dû de se faire prendre devant St Malo, ce qui est bien dommage car c’est un charmant garçon.
Claude Dauphin, en brillant capitaine, est venu interviewer le Général, et a réussi à lui arracher un petit laïus qu’il a enregistré sur disque.
Au cours de leur promenade dans le secteur de la 4e D.B., Guillebon et Repiton sont tombés sur Mme Troadec dans un village libéré le jour même. Ils rapportent un message d’elle pour son mari. Le Général en est profondément heureux et le répète à plusieurs reprises. Il conserve beaucoup d’affection pour Troadec qui m’a précédé auprès de lui et qui est effectivement un chic type.
Avant-hier, Langlade est venu au Q.G. absolument hors de lui pour une question de solde. Il était question de ne verser aux hommes que la moitié de leur solde, l’autre étant déposée, je crois, dans une sorte de caisse d’épargne. Il écumait :
Le Français, voyez-vous, est un typequiaime toucher son argent. Un aimepas qu’on le garde pour lui. Il a horreur de ça. C’est idiot, si vous voulez, mais c’est comme ça.

Devant cette explosion, l’intendant Gamet reste coi, nous aussi. Dès qu’il voit que le Général reste seul, Langlade fonce, nous plantant là. Gamet prend un air de martyr et gémit :
Je vais encore ramasser tout sur le dos …
En fait, il n’en a rien été. Le Général a pris une décision de circonstance, comme naguère en A.E.F., et le Duc s’en est retourné chez lui satisfait.

Jeudi 8 août 1944 – Chassilles

Toute la journée d’hier dans un état de semi-alerte, à attendre des ordres. Réunion de chefs de corps sur l’herbe.
Ce matin, visite au XXe Corps. Il ne me plaît pas.
Arrivée du colonel Billotte à la division, ce qui provoque un effet de surprise. Il prend le commandement du groupement tactique de Warabiot.
Dans l’après-midi, brusque départ. Laissant la division faire mouvement vers la région du Mans, nous fonçons à toute allure en Jeep jusqu’au XVe Corps où nous arrivons avant l’officier de liaison. De là vers Le Mans. Comme la ville est encore occupée par les Boches, nous nous arrêtons au bord de la route pour passer la nuit dans une petite maison isolée, près d’un carrefour.
Guillebon qui nous a suivis, est là. Il pleut. J’aménage tant bien que mal un coin pour le Général dans la seule pièce habitable. Guillebon et moi contemplons, les sourcils un peu levés, celle qui nous reste. Pendant la nuit, nous prenons chacun notre tour de veille devant la porte du Général. Nous sommes inopinément renforcés par l’arrivée de Renaud et d*El Kouhy qui semblent un peu perdus.

Mercredi 9 août 1944 – La Chapelle St Aubin

Nous tournicotons à toute allure dans le secteur pour échouer en fin de journée à La Chapelle St Aubin. Le Général assiste à un TeDeum dans l’église du village. Il est logé dans une maison d’assez belle apparence et bien tenue mais où l’on n’entend point héberger d’autre que lui. Je passe une excellente nuit à la belle étoile dans un charmant verger à côté de Tailly .
Le GTD s’est fait méchamment bombarder en passant par le goulot d’Avranches.

Jeudi 10 août 1944 – Ballon

Premiers contacts. Ce matin a eu lieu, à proprement parler, le départ du P.C. A. (P.C. avancé) regroupé hier à La Chapelle St Aubin. Il fait mouvement vers Tulagne d’où le Général pousse jusqu’au carrefour des quatre routes. Il fait une chaleur folle. Nous avalons des nuages de poussière et je me faufile avec peine à travers des encombrements incessants. Les choses ne se présentent pas bien. Nous sommes bloqués par la 5e D.B. américaine.
Première visite du général Haislip, commandant le XVe Corps, un homme de petite taille, trapu, d’un certain âge, au visage bienveillant et sympathique. Il faut commencer à faire attention aux panneaux rouges qui doivent signaler aux avions que nous ne sommes pas une cible.
Le P.C.A. se porte sur Ballon d’où le Général se rend à Meurcé. Il y trouve le GTD effondré. Dio s’est foulé la cheville, le pessimisme règne ici comme partout. Les Cuirs sont très frappés par la mort de de Lattre qui s’était distingué ce matin même. Le Général se prodigue pour faire remonter le moral. Il secoue sévèrement un officier défaillant et envoie Repiton expliquer aux autres groupements que * c’est dur aussi pour les voisins ». Savelli, lui, domine la situation avec le calme sarcastique qui lui est habituel.
Nous rentrons à Ballon où Guillebon, qui rentre du GTL, nous dit que l’ambiance est également au noir.
Le Général, ennuyé, ronchonne. Heureusement, le chef d’état-major de la division américaine voisine vient nous exposer ses propres difficultés, ce sont les mêmes que pour nous : un sale terrain, l’impossibilité de manœuvrer, une poussière et une chaleur déprimantes… le Général envoie sur-le-champ Repiton raconter cela à Dio et à Langlade pour les remonter.
Je profite d’un moment de calme pour piquer une tête dans la rivière. Sur la route en remblai qui borde un pré couleur d’émeraude, des voitures de pompiers apportent une note de couleur d’un anachronisme charmant.

 

Mercredi 9 août 1944

 

LA 2e DB REJOINT LE XVe CORPS AU MANS

 

Au cours de cette journée, la 5e DB a élargi sa tête de pont de la Trugalle qu’elle libère à 9 heures.
Elle poursuit sa remontée vers le Nord, traverse Souligné-sous-Ballon, puis Ballon, plus à l’Est Savigné-l’Évéque, pour infléchir son mouvement vers Bonnétable.

Le génie américain va pouvoir dans l’après-midi construire deux ponts Treadway sur la Sarthe, dont la largeur est d’une trentaine de mètres, à Saint-Pavace et à Neuville-sur-Sarthe, pour faire passer la 2e DB.
Le général Haislip pousse son PC dans Le Mans et élabore son plan pour attaquer en direction d’Argentan.

La 2e DB se met en place progressivement.
Un par un les éléments du PC se rassemblent dans l’après-midi à La Chapelle-Saint-Aubin.
Le PC avant s’installe dans la cure.
Leclerc, après avoir quitté la modeste maison où il avait passé la nuit, quadrille le secteur et parvient en début d’après-midi à La Chapelle-Saint-Aubin.

Dans l’église il assiste à une messe célébrée par le père de Gevigney, aumônier de la division, et servie par le capitaine Bernard de Laitre, qui devait être tué le lendemain en tête de la 2e DB à la Croix-de-Chérancé .
Puis Leclerc s’est porté sur la petite place du village et il voit monter ses colonnes vers les ponts un peu plus loin.
Il a reçu des instructions pour le lendemain.

Le XVe corps attaquera en direction d’Argentan.
L’offensive sera menée Sud-Nord le long de la rive Est de la Sarthe par la 2e DB avec la 5e DB US à sa droite.

La 2e DB progressera en deux colonnes : le groupement Dio à l’Ouest, le groupement Langlade à l’Est

À 14 heures, les 1re et 2e batteries des ETA, en position dans la région de Sablé et à Château-Gontier, reçoivent l’ordre de se mettre en route et de venir en protection des deux ponts en construction. La mise en place est terminée en fin d’après-midi : la 1re batterie assure la défense du pont Sud face à Saint-Pavace, la 2e batterie celle du pont Nord de Neuville-sur-Sarthe.

Le GTL arrivé le matin à Sablé se disposait à prendre quelques instants de repos lorsque l’ordre parvint à 16 heures au colonel de Langlade de porter son groupement dans une zone d’attente à Rouillon, à 3 kilomètres à l’Ouest du Mans puis ensuite à Saint-Pavace pour franchir la Sarthe sur le pont Sud.
La mise en place de ces ponts a pris du retard et ils ne seront pas opérationnels avant la tombée du jour.
Deux pelotons de chars du 1er escadron du 12e RCA (pelotons Boucher et de Truchis), ainsi que la section Gauffre de la 5e compagnie du RMT sont détachés pour assurer la protection du pont en construction.

Le 12e RCA puis le 1/40e RANA traversent la Sarthe et se regroupent vers 23 heures 30 à Savigné-l’Evéque après un parcours sans incident.
Il n’en va pas de même pour le 2/RMT.
Peu avant d’aborder Rouillon, la colonne en ordre administratif est coupée par un convoi américain.
L’élément de tête – la section de reconnaissance, le PC avec le commandant Massu – poursuit sa route et arrive à Savigné à 2 heures.

Le reste de la colonne (c’est-à-dire la 6e, la 7e, la 5e, la CA 2) suit les Américains et fonce vers le Sud.
Le capitaine Fonde parvient à stopper la colonne au Sud du Mars. Elle doit faire demi-tour sur place en pleine nuit dans un champ.

Il faut remonter par la Croix-Georgette, Rouillon, à la recherche du pont.
La Sarthe est enfin traversée. Il fait jour maintenant. À 7 heures, les derniers véhicules arrivent sur la zone de stationnement du bataillon.

Le GTD sera le deuxième groupement à être engagé demain.

Arrivé après 16 heures à Sablé, il s’apprête à cantonner pour quelques heures.

Recrus de fatigue, les hommes s’allongent dans l’herbe. Mais à 18 heures on repart. L’ordre est de se porter sans délai à Neuville, où il doit passer la Sarthe sur le deuxième pont de bateaux – pont Nord – par Trangé et Saint-Saturnin (petits villages au Nord-Ouest du Mans).
Les premiers éléments franchissent le pont vers minuit. Mais le 12e Cuir, déjà très handicapé après le bombardement, tombe dans un embouteillage monstre : sa dernière rame ne rejoindra Neuville qu’à 7 heures.
Personne n’a dormi depuis deux jours. Ce sont des équipages très fatigués qui vont entamer les premiers engagements de la 2e DB.

Quant au GTV, qui n’est pas engagé, il n’arrivera à Sablé qu’à 19 heures pour repartir demain à 7 heures.


La 9e compagnie du RMT bivouaque à Épineux, à 12 kilomètres au Nord de Sablé.
C’est là que la jeep du capitaine Dronne, revenant de nuit du PC de son bataillon, percute un véhicule à l’arrêt.
La jeep est détruite. Elle était baptisée « Mort aux cons ».

Le 501e RCC ne franchira le pont de Neuville qu’entre 11 et 17 heures.
Le 3/RMT, bloqué près du pont à Maule pendant trois heures, finit par passer sans la moindre difficulté, mais par le pont de Saint-Pavace.


Dans la soirée le général Haislip diffuse son ordre d’opérations pour le lendemain :
«Le XVe corps attaquera le 10 août pour s’emparer de la ligne Sées-Carrouges. Heure de l’attaque : 8 h 00…»

 

Extrait de :

 

J.M.O. 22e FTA

 

09/08/44 : Entre 0h et 1h, les éléments du groupe restés en stationnement font l’objet d’un bombardement d’aviation, un blessé grave évacué (Canonnier FOURNET) el un blessé léger à la batterie d’E.M.
Au passage à Chàteau-Gontier des colonnes de combat du groupe (8h), la 2e batterie reçoit l’ordre du Commandant de groupe de prendre position à Château-Gontier autour du pont sur la Mayenne en protection du mouvement de la Division (point de passage obligé à écoulement difficile).

A 9h30, arrivée des 1ère et 3e batteries à Bouessay (6 km nord-ouest de Sablé) après liaison avec le 3e bureau précurseur de la Division.
Le Commandant de groupe fait mettre en position la 1ère batterie dans la région nord-est d’Auvers-le-Hamon (8 km nord de Sablé) en protection de la zone de stationnement du Q.G. et la 3e batterie dans la région nord de Sablé (G.C.12, G.C.37) en protection du G.T.D.
A l0h, le Capitaine CHANSON et le Lieutenant MESTDAG effectuent une liaison au P.C. de l’A.A.A. du XVe Corps auquel la 2e D.B. est désormais rattachée. (P.C. à Blandouet, 22 km nord de Sablé).
A 14h, le Commandant de groupe en liaison au Q.G. reçoit l’ordre de placer deux batteries en position au nord du Mans, en protection de deux ponts de baleaux en construction sur la Sarthe. Il convoque les reconnaissances des 1ère et 2e batteries et donne l’ordre de mouvement à ces deux batteries. Reconnaissance et mise en place s’effectuent entre 14h et 17h.

La 1ère batterie assure ia défense du pont sud à St-Pavace (39-40), la 2e batterie la défense du pont nord près de Neuville-sur-Sarthe (39-44).
Vers 17h à Gennes-sur-Sarthe, le Maréchal-des-Logis BOUCHER (2e batterie) et le Canonnier CHALMEL (1ère batterie) sont blessés accidentellement et Évacués.
A 20h30, le Sous-lieutenant GLOAGUEN commandant la 1ère batterie, au cours d’une mission de liaison, fait un prisonnier à St-Marceau et le ramène en croisant une colonne de chars ennemis qui le prennent sous leur feu.
A 18h, la 3e batterie reçoit la mission de protéger le Q.G. dans !a région d’Auvers-le-Hamon, mise en position terminée à 19h.
A 23h, les éléments du groupe partis du stationnement de St-Jarnes à 9h45 arrivent à Bouessay. Ils sont dirigés par l’itinéraire Sablé, Chevillé, Brûlon, Joué-en-Chamîe, Chassillé, CouIans-sur-Gée, sur une zone de stationnement située entre Coulans-sur-Géc et Chauffour-Notre-Dame. (route N157, 12 km est du Mans).
Arrivée à cette zone d’attente à 3h. La 4e batterie suit la base dans son mouvement et assure sa protection.

2e Bie : Mise en batterie autour du pont de Cliâteau-Gontîer (Mayenne) pour la protection du passage de la Division.
A 16 heures, départ pour le Mans, puis mise en place pour la protection du pont de bateaux nord sur la Sarthe établi à Neuville-sur-Sarthe.
Mise en place terminée à 22 heures. Les T.C. rejoignent sous le commandement du Capitaine DOUVILLE. Le Maréchal des Logis Chef BOUCHER est grièvement blessé à la suite d’un acte de démence du Canonnier CHALMEL de la 1ère batterie.

3e Bie : 13h, mise en batterie pour la protection des passages nord de Sabié.
15h, mise en position dans la zone de stationnement du G.T.L. pour protection.
19H30, ordre de se porter région Chauffeur-Notre-Dame puis passe la Sarthe sur ponts de bateaux au nord du Mans vers 15h.
15h, reçoit mission de mettre la batterie en position pour défendre la zone de stationnement du Q.G. au carrefour de Ballon.
4e Bie : Bombardement aérien de nuit. Départ pour Bouessay.

(Alain Godec)

 

 

 

 

 

 

 

SARTHE - 1944

 
 

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